Directrice générale du secrétariat du Partenariat mondial pour l’éducation qui, depuis 2008, appuie en Haïti le programme Education pour tous (EPT) à hauteur de 46,1 millions de dollars, Alice Albright a effectué une visite de trois jours au pays. Avant de repartir, elle a reçu Le Nouvelliste.

A l’instar du gouvernement, la directrice du PNUD, Sophie de Caen, se montre plutôt satisfaite des progrès enregistrés dans le pays dans plusieurs domaines, après le lancement du rapport « Objectifs du millénaire pour le développement, Haïti 2013 ». Tout n’est pas rose pour autant. Il reste beaucoup de chemin à parcourir. « Nous avons beaucoup de programmes, mais pas de politique », se désole la directrice de l’organisme des Nations unies qui détient une enveloppe de 66 millions de dollars pour ses interventions en Haïti pour l’année 2014. Entrevue.

Quatre mois après son installation, le ministre de l'Education nationale et de la formation professionnelle, Vanneur Pierre, se dit satisfait des progrès réalisés pour faciliter l'accès à l'éducation, et améliorer la qualité de l'apprentissage. Ce qui est fait n'est cependant qu'une goutte d'eau dans un océan, tellement les défis sont énormes pour refonder le système. Augmenter l'offre publique d'éducation, revaloriser la fonction enseignante, créer une assise pour le Programme de scolarisation universelle gratuite et obligatoire (PSUGO), ce sont quelques-uns des objectifs du ministre qui assure « qu'il y aura du renouveau pour le secteur de l'éducation ».